L'UDC a soufflé le chaud et le froid depuis une semaine sur ses intentions. Le comité du parti s'était prononcé en faveur d'un référendum pour autant que l'économie appuie cette démarche. Economiesuisse au printemps, puis l'Union suisse des arts et métiers (USAM) cette semaine ont annoncé qu'ils ne se lançaient pas dans ce combat.
Plusieurs soutiens
Mais plusieurs autres organisations ont apporté leur soutien: l'Association suisse des transports routiers (ASTAG), l'Union des importateurs d'automobiles, la faîtière de l'hôtellerie et de la restauration GastroSuisse, l'Association des machines, des équipements électriques et des métaux (Swissmem), la Fédération suisse de l'industrie des matières plastiques et l'Association nationale des négociants en combustibles.
La stratégie énergétique 2050, qui vise à accompagner la sortie du nucléaire, a été finalisée lors de la session d'automne par le Parlement. La réforme est moins ambitieuse que prévu et aucun délai n'est fixé pour la fermeture des centrales.
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ats/cab
L'UDC s'oppose à une "économie planifiée de type socialiste"
L'UDC dénonce une "économie planifiée de type socialiste coûtant plus de 200 milliards de francs, hostile à la propriété privée et hautement subventionnée".
Le projet va ouvrir la voie à une multiplication de taxes à charge de la population et des PME. Selon le parti, il en coûtera au minimum 3200 francs de plus par an pour une famille de quatre personnes.
Il dénonce parallèlement une lourde et inefficace machine à subventionner à coups de milliards l'énergie solaire et éolienne. Sans que l'on puisse compenser la production des centrales nucléaires.
Pour l'UDC, c'est la porte ouverte à une forte dépendance de l'étranger.