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Berne veut s'associer à la protection renforcée des frontières européennes

Comme la Suisse ne possède aucune frontière extérieure à l'UE et qu'elle dispose d'une bonne surveillance dans ses aéroports, elle n'est pas directement concernée par une action urgente en cas de crise.
Comme la Suisse ne possède aucune frontière extérieure à l'UE et qu'elle dispose d'une bonne surveillance dans ses aéroports, elle n'est pas directement concernée par une action urgente en cas de crise.
La Suisse veut s'associer au renforcement de la protection des frontières extérieures de l'espace Schengen. Le Conseil fédéral a mis mercredi en consultation la mise en oeuvre du nouveau règlement européen.

Le règlement sur le nouveau Corps européen de gardes-frontière et de gardes-côtes vise à répondre à la pression migratoire. Selon les estimations, 1,5 million de personnes ont franchi illégalement les frontières extérieures de l'UE entre janvier et novembre 2015.

La protection renforcée devra être assurée par l'Agence de protection des frontières Frontex et les autorités nationales.

Pas d'action urgente

Dans la mesure où la Suisse ne possède aucune frontière extérieure terrestre ou maritime et qu'elle dispose d'une bonne surveillance dans ses aéroports internationaux, elle n'est pas directement concernée par une action urgente en cas de crise, note le gouvernement.

Mais elle est tenue de participer à des opérations sur le territoire d'un autre Etat Schengen. Le projet aura aussi des implications dans le domaine des retours forcés.

La reprise et la mise en oeuvre de ce nouveau règlement est mis en consultation jusqu'au 27 janvier.

ats/vkiss

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Nouveau système

Selon le nouveau règlement européen, chaque Etat Schengen continuera d'être en premier lieu responsable de la gestion de ses propres frontières extérieures. Une réserve d'experts pouvant être engagée rapidement et munie de l'équipement technique nécessaire sera mise à la disposition de Frontex.

Si les frontières extérieures de l'espace Schengen sont sous pression, les équipes de réaction rapide pourront être détachées provisoirement à des fins de sécurisation. Si l'Etat Schengen concerné ne se conforme pas à la décision du Conseil de l'UE, d'autres pays pourront décider de réintroduire des contrôles aux frontières intérieures.