"Le marché de l'électricité est complètement différent de l'époque et la politique a posé les jalons vers un avenir sans nucléaire", ont expliqué les trois exploitants dans un communiqué commun.
Les demandes d'autorisation générale avaient été déposées respectivement par les Forces motrices bernoises (FMB) pour Mühleberg, Axpo pour Beznau et Alpiq pour Gösgen.
Il s'agissait de centrales avec réacteur à eau légère, dont le rendement est nettement plus élevé que celui des installations existantes.
Demandes suspendues après Fukushima
En 2011, ces demandes avaient été suspendues après l'accident de Fukushima. Trois jours après la catastrophe, la ministre de l'énergie Doris Leuthard avait interrompu les procédures et un mois et demi plus tard, le Conseil fédéral s'était prononcé pour une sortie à long terme du nucléaire.
Le Parlement vient par ailleurs d'adopter la Stratégie énergétique 2050. Celle-ci prévoit qu'il n'y aura pas de nouvelles centrales. Mais celles actuellement en fonction n'ont pas de durée de vie limitée.
ats/kg