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Les soupçons de blanchiment d'argent signalés en Suisse en augmentation

La FINMA accorde davantage d'importance aux procédures à l'encontre de personnes susceptibles d'avoir gravement violé le droit de la surveillance. [Lukas Lehmann]
La FINMA accorde davantage d'importance aux procédures à l'encontre de personnes susceptibles d'avoir gravement violé le droit de la surveillance. - [Lukas Lehmann]
"Le nombre de cas annoncés de soupçons de blanchiment d'argent augmente de façon assez forte", constate le patron de la FINMA Mark Branson. Signe, pour lui, que la branche porte désormais plus d'attention à cette problématique.

"Nous savons pertinemment que le comportement illégal vient normalement du client et non de la banque", a-t-il expliqué jeudi dans un entretien à la Tribune de Genève et à 24 Heures.

La tolérance de la FINMA s'arrête lorsque "des alertes n'ont pas été prises en compte ou quand des systèmes de contrôle ont été mis délibérément hors circuit par les hauts étages du management".

Changement de paradigme

Selon le directeur de la FINMA, "la gestion de fortune (...) vit un changement de paradigme. Avant, le secret bancaire motivait la clientèle venant des pays limitrophes pour des raisons fiscales, mais comme il n'existe plus sous cette forme, la gestion de fortune suisse a dû se tourner vers des clients issus de pays dits émergents, dont l'origine de leur fortune est beaucoup plus difficile à comprendre".

La place financière financière suisse est secouée par de nombreux scandales, en particulier l'affaire de détournement de fonds malaisiens dite "1MDB".

ats/mre

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