"Nous savons pertinemment que le comportement illégal vient normalement du client et non de la banque", a-t-il expliqué jeudi dans un entretien à la Tribune de Genève et à 24 Heures.
La tolérance de la FINMA s'arrête lorsque "des alertes n'ont pas été prises en compte ou quand des systèmes de contrôle ont été mis délibérément hors circuit par les hauts étages du management".
Changement de paradigme
Selon le directeur de la FINMA, "la gestion de fortune (...) vit un changement de paradigme. Avant, le secret bancaire motivait la clientèle venant des pays limitrophes pour des raisons fiscales, mais comme il n'existe plus sous cette forme, la gestion de fortune suisse a dû se tourner vers des clients issus de pays dits émergents, dont l'origine de leur fortune est beaucoup plus difficile à comprendre".
La place financière financière suisse est secouée par de nombreux scandales, en particulier l'affaire de détournement de fonds malaisiens dite "1MDB".
ats/mre