Etabli en Valais depuis 18 ans, le biologiste a, dès les premières apparitions de loups, proposé des solutions de protection aux éleveurs. Sa fondation, présentée au public samedi à Montricher (VD) et basée à Sion, veut ouvrir ce qu'elle considère comme une troisième voie entre la protection du loup et celle des troupeaux: la cohabitation.
Le loup, un bouc émissaire
La fondation ambitionne de devenir un acteur majeur permettant de conserver activités humaines et présence des prédateurs sur les mêmes territoires, où qu'ils se situent sur le globe. "Des solutions existent, mais les mettre en place est un véritable défi", communique la fondation.
Loups et moutons ne sont pas ennemis, bien au contraire, ils sont plutôt "tristes compagnons d'infortune", estime la fondation. Si l'élevage se porte mal, la cause n'est pas le loup, même s'il en est devenu le bouc émissaire.
Découragement des éleveurs
Le biologiste dit comprendre le découragement des éleveurs. Les premières dispositions n'ont pas toujours donné satisfaction. Il admet que certains alpages devront être abandonnés, mais précise que la diminution du nombre d'ovins et de bovins dans les alpages est déjà une réalité, sans que le loup n'y soit pour quelque chose.
ats/kkub