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La classe moyenne, trop "riche" pour être aidée, s'essouffle à vue d'oeil

Le Conseil fédéral relève que la classe moyenne est très hétérogène. [Keystone - Martial Trezzini]
La classe moyenne paie beaucoup mais ne bénéficie que de peu, affirmait une étude d'Avenir Suisse de 2012 citée par Le Matin Dimanche. - [Keystone - Martial Trezzini]
La classe moyenne suisse a mal à son porte-monnaie, allégé par les impôts, les assurances ou encore les loyers, selon une enquête du Matin Dimanche qui met en lumière le traitement défavorable dont elle est victime.

"En Suisse, près d'un ménage sur quatre appartenant à la classe moyenne inférieure n'arrive pas à faire face à une dépense inattendue de 2500 francs", rapporte Le Matin Dimanche, s'appuyant sur une étude de l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Le principe de solidarité entre les différentes classes de revenus est pointé du doigt.

Car le rapport entre l'imposition et le niveau de prestations perçues est toujours en défaveur de la classe moyenne, qui représente 58,1% de la population, souligne l'enquête de l'hebdomadaire.

Propriété immobilière hors de portée

Et de citer notamment les hausses annuelles des primes d'assurance maladie, qui ont augmenté de 160% depuis l'introduction de la LaMal en 1996, et les loyers, qui ont grimpé de 20% entre 2000 et 2010.

Côté propriétaires, rappelle encore l'hebdomadaire, le marché immobilier est devenu inaccessible pour les jeunes familles, en dépit de prêts très bon marché.

kkub

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