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Berne veut surveiller de plus près l'expérimentation animale

Les rongeurs sont les animaux les plus fréquemment utilisés pour les expériences en laboratoire. [AFP - PHILIPPE MERLE]
Les rongeurs sont les animaux les plus fréquemment utilisés pour les expériences en laboratoire. - [AFP - PHILIPPE MERLE]
L'expérimentation animale et la mise à mort doivent être davantage surveillées. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires met en consultation une révision de plusieurs ordonnances.

Parmi les modifications proposées, tout institut ou laboratoire procédant à des expériences sur des animaux devra désigner un délégué à la protection des animaux, lit-on lundi dans un communiqué de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV).

Celui-ci devra veiller à leur protection et à l'application des "3R" (lire définition en encadré) lors de la planification de l'expérience.

Eviter la souffrance

La mise à mort des animaux fait également l'objet d'une nouvelle réglementation. Les ordonnances modifiées "prévoient explicitement que la personne qui met à mort un animal doit s'assurer que celui-ci est bien mort", écrit l'OSAV.

Il s'agit d'éviter que des animaux "que l'on a cru morts périssent dans la souffrance".

En ligne

Le projet mis en consultation jusqu'au 7 février 2017 stipule par ailleurs que les personnes proposant des animaux sur Internet indiquent leurs coordonnées complètes dans les annonces, afin d'éviter des importations illégales.

ats/sbad

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La règle des "3R"

Les "3R" visent à limiter au minimum le nombre d'expériences et à faire subir aux animaux le moins de contraintes possibles.

L'abréviation signifie Replace (remplacer des expériences par des méthodes de substitution), Reduce (réduire le nombre d'animaux utilisés) et Refine (créer de meilleures conditions pour les animaux).