Andrew Holland avait succédé en 2012 à Pius Knüsel à la tête de la fondation mandatée par la Confédération pour faire rayonner la culture suisse à travers le monde.
Une vision difficile à perpétuer
La carrière du précédent directeur avait été marquée par la provocation et l'hypermédiatisation, mais aussi par une forte vision artistique difficile à perpétuer pour celui qui était alors le numéro deux de l'institution, juriste de formation et plutôt connu pour sa réserve et son sens de la mesure.
Aujourd'hui le départ précipité d'Andrew Holland et ses absences prolongées ces derniers mois témoignent de la difficulté du poste, qui doit faire le trait d'union entre le monde de l'art et les politiques. D'autant que ses partenaires à Berne, sont de fortes têtes: son ministre de tutelle Alain Berset et Isabelle Chassot à l'Office fédéral de la culture.
Sophie Iselin/oang