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Les syndicats prônent des contrôles accrus du temps de travail

Carte de vote pour l'assemblée générale de l'Union syndicale suisse de Berne le 4 novembre. [Keystone - Anthony Anex]
Carte de vote pour l'assemblée générale de l'Union syndicale suisse de Berne le 4 novembre. - [Keystone - Anthony Anex]
Inquiète des menaces qui pèsent sur l'obligation de comptabiliser les heures de travail, l'Union syndicale suisse (USS) a proposé vendredi lors de son assemblée générale à Berne d'augmenter les contrôles.

Depuis le 1er janvier, les salariés dont le revenu soumis à l'AVS dépasse 120'000 francs ne sont plus obligés de saisir leur temps de travail. L'assouplissement supplémentaire prônés par des initiatives de conseillers aux Etats inquiète l'USS.

Celles-ci s'attaquent à l'enregistrement de la durée du travail et supprimeraient aussi le repos nocturne et dominical des employés exerçant une fonction dirigeante, s'alarme l'organisation syndicale.

"Se tuer au travail"

Les travailleurs n'auraient plus droit à des pauses. Et les durées hebdomadaires maximales du travail disparaîtraient, au risque que les semaines de 60 heures deviennent la norme. Quant aux salaires, "seul l'enregistrement de la durée du travail établit avec certitude que nous ne travaillons pas gratuitement", selon l'USS.

Elle propose que la Confédération, les cantons et la Caisse nationale d'assurance en cas d'accidents (SUVA) augmentent les contrôles de la durée du travail, du temps de repos et des pauses.

ats/gax

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Travail dominical et de nuit, des "exceptions abolues"

D'après l'USS, les autorisations délivrées pour le travail du dimanche et le travail de nuit doivent rester des exceptions "absolues". Et l'organisation syndicale de rappeler que les dispositions de protection de la santé s'appliquent aussi au télétravail, une pratique qui augmente.