Grâce au développement positif de la culture sous serre et particulièrement de celui de la production hors-sol, les organisations partenaires sont convaincues que les réserves émises dans les années 1990 ne sont plus appropriées.
Au contraire: la production hors-sol peut être considérée comme une agriculture écologique et préservant les ressources, écrivent mardi Fruit-Union Suisse et le Forum alémanique des consommateurs (KF).
Inquiétudes dissipées
Tous deux avaient signé en 1996 un accord obligeant les produits cultivés hors-sol à être déclarés comme tels. A l'époque, cette nouvelle méthode de production était critiquée. Des réserves étaient notamment émises concernant le recyclage des substrats généralement utilisés.
L'expérience a depuis montré qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Grâce au progrès technique et à une pratique adaptée, les points critiqués jadis ne sont plus significatifs.
ats/aman
Une méthode qui comporte de nombreux avantages
Tant pour des raisons climatiques qu'économiques, la méthode hors-sol s'est implantée au point de représenter la quasi-totalité de la production de tomates et de concombres, précisent les deux associations. Elle réduit les risques climatiques pour la récolte et préserve l'environnement et les ressources.
Les avantages par rapport à un mode de production traditionnel sont nombreux, selon la branche. Et de citer la réduction des ravageurs naturels, un usage moindre de produits phytosanitaires tout en limitant l'apparition de maladie.