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La dernière année de vie d'un patient coûte plus cher en Suisse romande

Les soins palliatifs continuent de faire peur, tant ils nous renvoient à la mort. [AFP - Fred Dufour]
La dernière année de vie d'un patient coûte plus cher en Suisse romande / Le Journal du matin / 1 min. / le 15 novembre 2016
L'université de Berne a comparé les coût de la dernière année de vie des clients suisses des caisses maladie. Constat: le chiffre peut varier du simple au septuple selon les régions.

Le coût moyen de la dernière année de vie d'un patient en Suisse est de 32'500 francs, selon l'étude que rapporte le TagesAnzeiger. Mais ce chiffre est très variable, de 8140 à 57'100 francs selon les régions et si l'on se trouve d'un côté ou de l'autre de la frontière linguistique.

Et c'est en Suisse romande que les coûts les plus élevés sont observés. En comparant les villes, on remarque par exemple que les douze derniers mois d'une vie coûtent en moyenne 44'000 francs dans la région lausannoise, et presque la moitié moins à Winterthour (26'600 francs).

Les Romands meurent à l'hôpital

En cause, selon l'université, des différences dans le traitement des questions éthiques en médecine. Les Romands, par exemple, meurent plutôt à l'hôpital, alors que davantage d'Alémaniques meurent dans des homes.

Les médecins de langue française auraient aussi tendance à lutter de manière plus agressive contre les douleurs et les symptômes et à moins écouter la volonté d'un patient qui ne veut pas d'acharnement thérapeutique.

jvia

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Pas basée sur les coûts effectifs de la santé

L'étude de l'Université de Berne se base sur 113'277 déclarations de décès survenus entre 2008 et 2010. Les chercheurs ont déterminé les coûts moyens d'assurance-maladie au cours des 12 derniers mois de la vie pour les régions définies, sur la base de données provenant de six grandes compagnies, qui assurent environ 40% de la population suisse.

A noter toutefois que la compagnie Assura, parmi les plus populaires chez les assurés romands, ne fait pas partie du panel.

La recherche couvre l'ensemble des cas de décès, du cancer au traitement intensif et coûteux à la mort accidentelle qui engendre peu de frais de santé.

L'étude ne reflète toutefois pas les coûts effectifs de la santé, puisque les chiffres ne prennent pas en compte les contributions des assurances-sociales, des cantons et des communes.