"La réalité, c'est que quatre sièges sur cinq sont souvent vides" en dépit des trains bondés aux heures de pointe, souligne Monsieur Prix dans un entretien à 24 heures et à la Tribune de Genève. "Le premier souci devrait donc être d'augmenter ce taux" plutôt que d'élargir l'offre.
Il estime que pour inciter les Suisses à prendre les transports publics, il faut baisser drastiquement les prix. Sa proposition d'AG du soir coûterait par exemple mille francs. "Ce ne serait pas la première fois", affirme-t-il, rappelant l'introduction de l'abonnement demi-tarif pour 100 francs, née d'une volonté des autorités de subventionner massivement les transports publics.
Déjà testé en 2015
Un abonnement général du soir avait été testé de février à octobre 2015. Il coûtait 980 francs par an contre 3655 francs (à l'époque) pour un AG classique. Après deux mois, seuls quelque 1000 sésames avaient été vendus, alors que l'Union des transports publics (UTP) avait fixé son objectif à 15'000 exemplaires écoulés.
ats/jvia
Favorable aux bus interurbains
Monsieur Prix se dit aussi favorable à la création de grandes lignes de bus interurbains. "La concurrence est normalement bienfaisante", justifie-t-il.
Il remarque que la libéralisation des transports aériens a permis d'augmenter l'offre et la cadence, tout en faisant baisser les prix. "Pourquoi ce qui marche dans les airs ne pourrait pas fonctionner sur terre?", lance-t-il.