La solution du Conseil des Etats est critiquée dans la NZZ par le haut fonctionnaire: Bruno Sauter estime que l'obligation d'auditionner des chômeurs suisses avant de pouvoir engager des ressortissants européens est "brutale" pour l'employeur, qui devra trier entre critères objectifs et subjectifs.
S'il ne veut pas embaucher quelqu'un qui "a le profil" - niveau de formation, compétences linguistiques par exemple - l'employeur devra trouver une justification subjective pour écarter sa candidature.
Version light
Il faut s'attendre à un flot de recours "aussi certain qu'un Amen dans une église", affirme Bruno Sauter. Il faudra sans cesse prouver que le choix ne repose pas sur une question de nationalité, d'apparence ou de sexe.
Bruno Sauter préfère l'application "light" version Conseil national: une simple communication aux offices régionaux de placement, sans convoquer les candidats à un entretien.
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pym