En 2015, la police est intervenue 14'000 fois pour des violences domestiques. Dans 13% des cas, les personnes lésées étaient des mineurs et des enfants étaient présents dans plus de la moitié des interventions. Trente-six personnes ont été tuées, dont 8 enfants en âge préscolaire. Quatre cinquièmes des inculpations (78%) concernaient des hommes, précise le Bureau fédéral de l'égalité entre femmes et hommes.
Travailler avec les auteurs
Le travail avec les auteurs est capital pour assurer la protection des enfants et interrompre la transmission de ces comportements d'une génération à l'autre, souligne le Bureau.
Or, si 25 cantons proposent des offres de consultation, il est rare que les autorités ordonnent aux personnes concernées d'y recourir. Seuls Lucerne et le Valais ont une base légale pour ordonner une consultation. Vaud a proposé en septembre un avant-projet de loi.
Huit cantons ont une loi pour un "entretien proactif" avec les auteurs, alors que d'autres attendent que certains critères soient remplis.
ats/cab
L'Association professionnelle suisse de consultations contre la violence (APSCV) a pour sa part estimé que 1500 personnes auteures de violence ont recouru à un service de consultation l'an dernier.