![Microspot et Interdiscount ont semble-t-il fait les frais de l'engouement des consommateurs. [Twitter]](https://img.rts.ch/articles/2016/image/2w0k4t-27800097.image?w=1280&h=720 "Microspot et Interdiscount ont semble-t-il fait les frais de l'engouement des consommateurs. [Twitter]")
Le "Black Friday" fait tomber des sites suisses de vente en ligne
Les commerces suisses ont apparemment sous-estimé les effets du "Black Friday" sur les ventes en ligne. Vendredi matin, lors de cette journée de soldes, plusieurs d'entre eux, pris d'assaut, ont été bloqués.
"Notre site est momentanément hors service. Veuillez nous excuser pour l'attente", ou "En raison de travaux de maintenance, notre shop en ligne est accessible de manière restreinte": tels sont les messages que découvraient les consommateurs à la recherche de bonnes affaires.
Plusieurs enseignes, comme Manor, Interdiscount, Microspot ou Meletronics, ont été confrontées à ce problème.
Un panier de 166 francs
Selon le spécialiste des bons d'achat numériques Cuponation, lequel collabore avec plus de 300 sites de vente en ligne helvétiques, le panier d'achat moyen se montait vendredi à 166 francs, soit 60% de plus qu'un jour normal.
Les articles les plus demandés se retrouvent surtout dans les domaines de l'électronique de loisirs et des smartphones ainsi que dans la confection et les accessoires de mode, a précisé Cuponation. Cette journée de soldes attire particulièrement les jeunes, la catégorie d'âge des personnes de moins de 34 ans représentant 65% des acheteurs.
ats/gchi
Publié
Gains inscrits à l'encre noire
Le "Black Friday" désigne le lendemain du jour férié de Thanksgiving aux Etats-Unis. L'explication la plus commune pour ce terme de "vendredi noir" fait référence à la comptabilité des magasins dans les années 1960.
Les commerçants tenaient alors leurs registres à la main, notant les pertes à l'encre rouge et les gains à l'encre noire.
Depuis quelques années, cette tradition américaine tend à s'exporter. En Suisse aussi, certains commerçants tentent de surfer sur cette vague de la "journée des bonnes affaires".