Le seul domaine du terrorisme concerne ainsi plus de 30'000 déclarations par an. Et selon la NZZ, la charge sur le SRC ne cesse d'augmenter depuis les attentats de Paris, Bruxelles et Nice. La plupart des signalements se révèlent infondés, mais chaque demande doit être vérifiée.
Les indices et dénonciations peuvent venir de simples citoyens, des polices cantonales ou de services de renseignement étrangers (9000 cas recensés en 2015).
480 personnes surveillées
En 2014, 290 personnes étaient aussi dans le radar du SRC dans le cadre de sa surveillance de sites djihadistes et des médias sociaux, contre 400 à fin 2015 et 480 à fin octobre 2016.
Actuellement, quelque 60 cas liés au terrorisme ou à l'interdiction de groupes terroristes font l'objet d'une enquête ouverte par un procureur.
Le Conseil fédéral avait annoncé en décembre dernier la création de 86 nouveaux postes de travail, dont 23 au SRC, pour combattre le terrorisme. Certains demandent déjà que ces postes soient prolongés au-delà de 2018.
>> Lire : La Confédération crée 86 postes pour renforcer la lutte contre le terrorisme
jvia