Le Tribunal fédéral (TF) a confirmé l'existence d'un risque de fuite. Il a donc maintenu la décision du Tribunal pénal fédéral qui avait jugé que l'homme doit être placé en détention pour des motifs de sûreté.
Dans une décision ultérieure, il devra encore se prononcer sur le recours déposé par l'Irakien contre sa condamnation, prononcée en mars dernier.
Contacts avec des passeurs
En plus de la menace de la peine qu'il risque de devoir exécuter, le TPF avait mentionné les contacts que l'intéressé entretient avec des réseaux de passeurs. Il avait aussi souligné son manque d'intégration en Suisse, ainsi que son origine irakienne.
Le TPF avait également estimé que l'homme est en mesure de se déplacer même s'il est paraplégique et contraint d'utiliser une chaise roulante. Il avait ainsi fait de nombreux déplacements avant son arrestation au printemps 2014.
ats/jgal