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Les cantons romands plus touchés par la précarité que le reste de la Suisse

Au-delà de 50 ans, il est difficile pour les chômeurs de retrouver un emploi. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
A Genève, le taux d'aide d'aide sociale grimpe à 5,5%. - [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
L'an dernier, 3,2% de la population suisse ont bénéficié au moins une fois d'une prestation de l'aide sociale. Les cantons romands ou urbains sont les plus touchés par le phénomène.

Si le nombre des bénéficiaires de l'aide sociale a augmenté (+3600 par rapport à 2013), cette hausse suit la croissance démographique. En deux ans, le taux global n'a ainsi pas varié en Suisse.

Dans le détail, le pourcentage des bénéficiaires de l'aide sociale demeurent supérieurs à la moyenne en Suisse romande et dans les cantons possédant des grands centre urbains. Ce sont ceux de Neuchâtel (7,2%), de Bâle-Ville (5,9%) et de Genève (5,5%) qui présentent les taux les plus élevés.

Trois groupes à risque

Les jeunes de moins de 18 ans, les personnes divorcées ainsi que celles de nationalité étrangère restent les catégories les plus représentées.

Chez les mineurs, le taux d'aide sociale est passé de 4,5% en 2009 à 5,2% en 2015 alors qu'il atteint 5,6% chez les personnes divorcées.

Les étrangers présentent également un risque important d'être contraint de demander un soutien de l'Etat: 6,2% d'entre en ont sollicité un l'an passé.

vtom/kg

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