Plusieurs médias reprochent notamment à Céline Amaudruz d'avoir contacté le conseiller fédéral Guy Parmelin à son arrivée au poste. Le Tages-Anzeiger, par exemple, titre d'entrée de jeu sur son site internet: "La femme UDC ivre et son conseiller fédéral". Le ton est donné. S'en suit une description des faits plutôt ironique.
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Selon le journal, l'avocat de Céline Amaudruz, qui se trouve être le conseiller national Christian Lüscher, est un habitué des cas difficiles puisqu'il a défendu le fils de l'ex-dictateur du Nigéria, Abba Abacha. L'article se conclut par un bilan politique plutôt sévère de l'activité de l'élue après cinq ans de Conseil national. Il rappelle que la Genevoise n'a pas de gros coups à son actif, et qu'elle a commis quelques erreurs sur son sujet de prédilection, confondant parfois requérants d'asile, réfugiés, étrangers avec permis B ou d'autres catégories.
Intenses discussions en coulisses
Le Blick revient aussi sur l'affaire. Selon le quotidien, si le parti national fait bonne figure, cela discuterait intensément en coulisses quant à savoir comment gérer l'affaire.
Le secrétaire général de l'UDC Suisse confie que l'appel téléphonique à Guy Parmelin les a un peu surpris. Et de terminer par le fait que le parti est ouvert a prendre des mesures mais qu'il attend la fin de l'enquête pour se prononcer.
Tania Sazpinar/jgal