Le Ministère public et la police fédérale (fedpol) souhaitent investiguer sur de possibles liens entre le principal suspect, abattu à Milan, et des individus sur territoire helvétique.
La procédure a été ouverte pour soupçon de soutien, respectivement, de participation à une organisation criminelle ainsi que pour soupçon d'infraction à la loi fédérale sur l'interdiction des groupes Al-Qaïda et de l'Etat islamique de même que des organisations apparentées, ont confirmé les autorités à SRF. L'enquête est coordonnée avec les autorités étrangères.
Séjour en Suisse
Le 25 décembre dernier, la Sonntagszeitung avait déjà révélé que l'auteur présumé avait séjourné jusqu'à deux semaines en Suisse en 2015 après s'être entretenu avec son frère.
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L'arme identifiée
L'arme dont a fait usage en Italie le principal suspect avant d'être abattu par les forces de l'ordre est aussi celle ayant servi à tuer le chauffeur polonais du camion volé utilisé lors de l'attentat de Berlin le 19 décembre, a révélé mercredi la police italienne. La comparaison balistique ne laisse aucun doute.
Le Tunisien de 24 ans, qui a traversé l'Europe avec cette arme après l'attentat de Berlin, avait blessé à l'épaule un policier italien après avoir été contrôlé inopinément vers 03h00 du matin le 23 décembre.