Le besoin est particulièrement fort dans les institutions sensibles comme dans les domaines de l'asile, dans les hôpitaux ou les prisons, explique la professeure en psychologie des religions, présidente de la formation continue, Isabelle Noth, dans un entretien avec Le Temps, publié jeudi.
Les cours permettront aux autorités de connaître le contenu des prêches des imams dans les prisons, ce qu'elles ignorent pour l'heure, soutient-elle. Or le risque de prosélytisme doit faire l'objet d'une attention particulière dans ces institutions. Ils permettront aussi aux responsables religieux de mieux discerner des signes éventuels de radicalisation, ajoute-t-elle.
"Pas de chasse aux islamistes"
Les candidats à ces cours seront évalués, afin que "l'aumônerie ne serve pas d'instrument de chasse aux islamistes", complète Isabelle Noth, en affirmant recevoir constamment des demandes de la part d'institutions concernées pour une meilleure formation des responsables religieux.
ats/fme