Au programme figurent notamment des échanges de points de vue sur le commerce mondial, le système financier et la protection de l'environnement. Les délégations traiteront en outre des questions bilatérales, à commencer par la collaboration sur les plans économique et scientifique.
Ni le Département fédéral des affaires étrangères ni l'ambassade de Chine à Berne n'ont donné davantage d'informations quant au séjour du chef d'Etat. Selon plusieurs sources concordantes, Xi Jinping se rendra au World Economic Forum de Davos (GR). Il devrait aussi faire un passage le 18 janvier auprès de l'ONU à Genève.
Troisième partenaire commercial
Les liens entre la Suisse et la Chine se sont resserrés au cours des dernières années. En avril 2016, Johann Schneider-Ammann, alors président de la Confédération, s'était rendu dans l'Empire du Milieu pour un voyage officiel.
Depuis 2010, la Chine est le premier partenaire commercial de la Suisse en Asie et le troisième au niveau mondial, après les Etats-Unis et l'Union européenne.
kg
Une première réaction d'Amnesty International
L'annonce de la venue du président chinois en Suisse n'a pas manqué de faire réagir. Une pétition a été adressée à la présidente de la Confédération Doris Leuthard, signée par des juristes, des artistes, des défenseurs des droits de l’homme. La lettre demande que la présence de Xi Jinping soit l'occasion d'aborder les questions sensibles des droits de l'homme, de la liberté d'expression.
Les explications de Paolo Bernasconi, ancien procureur tessinois et signataire de la pétition:
L'organisation non gouvernementale Amnesty International s'interroge elle aussi: à quel moment les deux délégations aborderont-elles la question des droits de l'homme? Près de quatre ans après son accession au pouvoir, Xi Jinping est régulièrement visé par les associations pour son piètre bilan en la matière.
Menu de la visite officielle de #XiJinping en Suisse; les droits humains comme mise en bouche ou pour le dessert ? https://t.co/SfAa8kS0Lh pic.twitter.com/DKywJTq11I
— Amnesty Suisse (@Amnesty_Suisse) 6 janvier 2017