"Si le non l'emporte, je lance dès le lendemain un programme d'économies de plusieurs milliards de francs pour les prochaines années", déclare Ueli Maurer, dans une interview à la Schweiz am Sonntag. Il estime qu'il faudra faire des sacrifices budgétaires durant quatre à huit ans.
Au contraire, une acceptation de la troisième réforme de l'imposition des entreprises (RIE III) par le peuple "amènerait une dose incroyable de sécurité" financière à la Suisse, selon le conseiller fédéral UDC.
Rester ou non en Suisse
Ueli Maurer estime que la Suisse souffre déjà d'un manque d'implantation de nouvelles entreprises depuis quelques années, en raison de l'insécurité juridique actuelle face à l'Union européenne, des incertitudes liées à l'initiative sur l'immigration de masse et des impôts élevés.
Un non à RIE III donnerait un signal "absolument dévastateur", selon lui. "Si nous refusons la réforme, nous allons à la fois perdre des emplois et avoir zéro chance d'en créer de nouveaux", affirme-t-il dans le journal dominical alémanique.
La réforme RIE III, qui devrait entrer en vigueur en 2019, vise à remplacer les statuts spéciaux actuellement accordés à quelque 24'000 multinationales. Elle est soumise en votation le 12 février prochain.
ats/fasl