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Avec l'arrivée de Trump, la Suisse lorgne sur les cerveaux américains

Professeurs, chercheurs et étudiants talentueux semblent craindre pour leur liberté de recherches avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. [keystone - EVAN VUCCI]
Professeurs, chercheurs et étudiants talentueux semblent craindre pour leur liberté de recherches avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. - [keystone - EVAN VUCCI]
Les universités suisses souhaitent attirer les plus brillants esprits des États-Unis, selon la Schweiz am Sonntag. Elles profiteraient d'une vague de fuites de cerveaux causée par l'arrivée au pouvoir de Donald Trump.

La chasse aux chercheurs d'élite américains est ouverte, confirme le recteur de l'Université de Zurich et président des universités suisses (swissuniversities) Michael Hengartner dans le journal: "Nous allons intensifier notre 'headhunting' aux Etats-Unis".

Un "effet Trump" attendu

Le nouveau président de l'EPFL Martin Vetterli, également à la tête du Conseil suisse de la recherche, raconte pour sa part qu'il a reçu une demande d'emploi d'un professeur de New York quelques heures après l'élection de Donald Trump.

Il s'attend à d'autres postulations et parle d'un "effet Trump" dans les milieux universitaires de la recherche.

fasl

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Milieux académiques américains inquiets

Durant sa campagne électorale, Donald Trump a notamment promis qu'il coupera le soutien financier à des filières comme l'anglais, les sciences humaines ou l'art.

L'Université de Toronto, au Canada, a déjà enregistré une augmentation de 70% des demandes d'immatriculation d'étudiants américains.