Des universités britanniques prestigieuses comme Oxford ou Cambridge devraient être exclues de ce programme de recherche et d'innovation avec la sortie de l'Union européenne.
Les hautes écoles présentes au Forum de Davos discutent donc de solutions qui incluraient à nouveau toutes les bonnes universités au niveau européen.
Surmonter toutes les frontières
Parmi les options sur la table figure un affranchissement de l'UE. "Peut-être qu'il faudra trouver une solution supranationale, c'est l'une des discussions que l'on va avoir ici", explique le président de l'EPFZ. "La science, l'éducation, doivent vivre de l'échange des idées et des gens. Et toutes les frontières qui rendent ça difficile doivent être surmontées", poursuit Lino Guzzella qui n’envisage pas pour autant de sortir de Horizon 2020 pour l’instant.
L'EPFZ ne s'implique pas gratuitement dans cette discussion: les universités suisses ont senti le vent du boulet après le 9 février 2014 et, si elles sont réintégrées aujourd'hui à Horizon 2020, Lino Guzzella craint que ce ne soit pas définitif. "Si on exclut la Grande-Bretagne, si dans de le futur on exclut aussi encore une fois la Suisse, il nous manquera une grande partie de cet univers scientifique."
Toutes les unis européennes concernées
Les autres universités européennes auraient, elles aussi, intérêt à appuyer le Royaume-Uni et la Suisse selon Lino Guzzella. Sans les hautes écoles britanniques et helvétiques, elles perdraient leur qualité. Un plan B se met donc sur pied dans la station grisonne, loin de Bruxelles.
Muriel Ballaman/oang