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Le fonds routier FORTA défendu par les entreprises de transport public

Plusieurs représentants des entreprises de transports publics étaient à Berne mercredi pour soutenir le fonds routier FORTA. [keystone - Peter Schneider]
Les entreprises de transports publics soutiennent le fonds routier FORTA / Le Journal du matin / 2 min. / le 23 janvier 2017
Les entreprises de transport public ont apporté mercredi leur soutien au fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération (FORTA), en votation le 12 février prochain.

Deux tiers des trajets ont lieu sur la route, rappellent les entreprises de transports. FORTA garantit un financement routier solide et illimité dans le temps et constitue un outil important pour le cofinancement de projets dans le trafic d'agglomération, estiment l'Union des transports publics (UTP) et le Service d'information pour les transports publics (LITRA).

Environ 400 millions de francs seraient attribués chaque année à la route et à la circulation des trams, bus, vélos et piétons. "Les villes ont besoin du soutien permanent de la Confédération pour régler leurs problèmes de trafic", a déclaré mercredi René Schmied, directeur de BernMobil.

Liaisons plus directes

Les chantiers à venir, dont la réalisation dépendra largement du verdict populaire, permettront des relations de correspondance plus simples à des arrêts attrayants, des liaisons de bus plus directes ainsi qu'une meilleure répartition modale des transports publics, assurent les entreprises de transports publics.

L'UTP rappelle que deux tiers des courses en transport public sont effectuées sur la route, en tram, trolleybus ou autobus. FORTA est donc "indispensable", c'est la garantie d'un réseau routier performant et attrayant à long terme.

Et l'économie en profiterait autant que le transport public. "Le bon fonctionnement des transports publics est un avantage concurrentiel important de la Suisse", font valoir l'UTP et la LITRA.

ats/hend

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Trois milliards de francs par an

Au total, FORTA mettrait à disposition 3 milliards de francs par an, avant tout pour l'exploitation et l'entretien des routes nationales, l'achèvement du réseau et l'élimination des goulets d'étranglement. Le projet prévoit en outre d'intégrer quelque 400 kilomètres de routes cantonales au réseau national.

Les recettes proviendraient de la vignette autoroutière (100%), de l'impôt sur les huiles minérales (10%) et de la surtaxe (100%), de l'impôt sur les véhicules automobiles (100%), de la redevance sur les véhicules électriques (100%) ainsi que de la compensation des cantons pour l'extension du réseau des routes nationales.