La stratégie doit provoquer un tournant vert. Aucune nouvelle centrale nucléaire ne devrait être construite et l'énergie de l'atome devra être progressivement remplacée par celle produite par le vent, le soleil, l'eau ou encore les déchets.
Ménages et entreprises devront participer à l'effort en réduisant leur consommation d'énergie de 43% par rapport à l'an 2000. Pour l'UDC, c'est là que le bât blesse. Cet objectif ne sera réalisable qu'au prix d'un effort d'environ 200 milliards de francs. Chaque ménage devra débourser 3200 francs de plus par an, a averti le président du parti Albert Rösti.
"On peut faire mieux"
"La loi est mauvaise, on peut en faire une bien meilleure", a affirmé le conseiller national Benoît Genecand (PLR/GE), représentant d'une minorité PLR/PDC acquise au référendum.
Au lieu d'investir dans la recherche et le développement, la loi investit dans l'énergie solaire qui n'amènera que du courant instable et à très bas prix, a critiqué le Genevois.
ats/hend
Alliance Energie récolte 5000 signature
Au nom de sa petite Alliance Energie, l'ingénieur en électricité Lukas Weber a récolté à lui seul plus de 5000 signatures. Ne comptant sur aucun soutien du camp rose-vert, il a appelé au ralliement des forces bourgeoises au référendum.
Le PLR dont 13 sur 33 conseillers nationaux ont combattu la stratégie énergétique au Parlement ne soutient pas le référendum.