L'Office fédéral de la justice a confirmé l'information, sans dévoiler son contenu exact. C'est le Ministère public allemand qui a envoyé la demande d'entraide judiciaire.
Folco Galli, porte-parole de l'Office fédéral de la justice, précise que la demande a été reçue le 16 janvier et a ensuite été transmise au Ministère public de la Confédération (MPC) encore la semaine dernière. Le MPC doit examiner si une telle entraide est possible, a-t-il ajouté.
Arme importée en Suisse
Avant d'être tué par la police le 23 décembre près de Milan, le terroriste présumé avait blessé un policier italien par balles. L'arme qu'il a utilisée est aussi celle ayant servi à tuer le chauffeur polonais du camion volé qui a foncé sur la foule à Berlin et qui a fait 12 morts et 56 blessés.
L'Office fédéral de la police (fedpol) a pu établir que cette arme a été importée légalement en Suisse au début des années 1990. Selon le MPC et fedpol, il s'agit de la seule trace de l'arme retrouvée en Suisse.
ats/ypf
Aucune trace dans les registres
L'arme en question n'apparaît pas dans les registres cantonaux. A l'époque, il n'y avait pas encore de législation fédérale.
Quant à la procédure pénale, ouverte contre inconnu par le MPC début janvier sur la base d'informations provenant de l'étranger, elle se poursuit. Elle doit déterminer si Anis Amri avait des contacts en Suisse. Pour l'instant, aucun lien concret n'a été établi.