Le référendum contre l'application du 9 février en quête de signatures

Le politologue Nenad Stojanovic a rappelé ses arguments et présenté ses alliés dans cette campagne. Ceux qui ne croient pas aux chances de ce référendum en seront probablement renforcés dans leur conviction: un mois après l'avoir annoncé sur les réseaux sociaux, Nenad Stojanovic a admis que la récolte n'avait pas encore été véritablement lancée. Seules 1050 signatures passives sont arrivées. Il en reste donc près de 49'000 à récolter d'ici au 7 avril prochain.

Véritable contre-la-montre lancé

Le socialiste tessinois espère être proche du but à la mi-mars, afin de pouvoir susciter une mobilisation dans le sprint final. Mais aucun parti ne soutient officiellement son référendum et les moyens font défaut, tout comme les partisans prêts à partir à la chasse aux signatures.

Ce mouvement citoyen est porté par ailleurs par des comités très disparates: le socialiste tessinois Nenad Stojanovic, un mouvement de rentières décidées à en découdre dans les urnes contre Christoph Blocher ou l'ancien UDC zougois Willi Vollenweider qui s'est joint à la démarche avec ses alliés.

Un message brouillé qui complique la tâche

Et les objectifs de chacun ne sont pas les mêmes. Si Nenad Stojanovic veut que les Suisses confirment leur attachement à la voie bilatérale avec l'Union européenne, Willi Vollenweider souhaite de son côté que l'initiative UDC sur l'immigration de masse soit respectée. Ce message un peu brouillé ne facilite pas la compréhension de l'enjeu et risque bien de compliquer encore la récolte de signatures.

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Guillaume Rey/oang