Le hit-parade général des hautes écoles du magazine Times Higher Education (THE) prend en compte la proportion d'étudiants et de membres des facultés étrangers, ainsi que la part des publications où au moins un des auteurs provenait d'un autre pays.
Alors que l'an dernier, l'Université du Qatar était en tête, une nouvelle analyse prenant également en compte la réputation internationale a propulsé l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) de la 7e à la première place et celle de Lausanne de la 4e à la 2e.
L'Université de Zurich à la 15e place
Une troisième haute école suisse, l'Université de Zurich (15e) figure dans le top 20.
Dans les deux derniers hit-parades généraux de THE, l'EPFZ pointait à la 9e place mondiale, l'EPFL à la 31e, puis à la 30e. Si de nombreux critères y sont pris en compte, comme l'évaluation par les étudiants, le nombre de Prix Nobel et les publications scientifiques, attirer les talents internationaux reste un pas important vers le succès.
ats/ptur
Le contexte politique aux Etats-Unis pourrait profiter à la Suisse
Fait marquant: les universités américaines, qui d'ordinaire trustent les premières places des classements, n'apparaissent pas parmi les 20 premières. Si la situation des scientifiques aux Etats-Unis devait se péjorer sous l'administration Trump, les chercheurs de pointe pourraient aller exprimer leur créativité ailleurs.
Le président de l'EPFL Martin Vetterli estime qu'"il est possible et même probable que l'attractivité des EPF et des universités suisses soit actuellement supérieure à celle des USA en raison du contexte politique". A courte vue, on pourrait juger cela positif, mais sur le moyen et long terme, la science n'en sort pas renforcée, avertit le nouveau président.
Ni l'EPFL ni l'EPFZ n'envisagent de mesure spécifique pour tirer profit de la situation.