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Les EPF de Zurich et Lausanne dans le top des écoles internationales

Une étude du magazine Times Higher Education, qui tient compte de la réputation internationale des hautes écoles, place l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) à la deuxième place derrière son homologue zurichoise. [Laurent Gillieron]
Une étude du magazine Times Higher Education, qui tient compte de la réputation internationale des hautes écoles, place l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) à la deuxième place derrière son homologue zurichoise. - [Laurent Gillieron]
Un nouveau classement de Times Higher Education place sur les deux premières marches du podium les EPF de Zurich et Lausanne, jugées les "plus internationales au monde".

Le hit-parade général des hautes écoles du magazine Times Higher Education (THE) prend en compte la proportion d'étudiants et de membres des facultés étrangers, ainsi que la part des publications où au moins un des auteurs provenait d'un autre pays.

Alors que l'an dernier, l'Université du Qatar était en tête, une nouvelle analyse prenant également en compte la réputation internationale a propulsé l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) de la 7e à la première place et celle de Lausanne de la 4e à la 2e.

L'Université de Zurich à la 15e place

Une troisième haute école suisse, l'Université de Zurich (15e) figure dans le top 20.

Dans les deux derniers hit-parades généraux de THE, l'EPFZ pointait à la 9e place mondiale, l'EPFL à la 31e, puis à la 30e. Si de nombreux critères y sont pris en compte, comme l'évaluation par les étudiants, le nombre de Prix Nobel et les publications scientifiques, attirer les talents internationaux reste un pas important vers le succès.

ats/ptur

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Le contexte politique aux Etats-Unis pourrait profiter à la Suisse

Fait marquant: les universités américaines, qui d'ordinaire trustent les premières places des classements, n'apparaissent pas parmi les 20 premières. Si la situation des scientifiques aux Etats-Unis devait se péjorer sous l'administration Trump, les chercheurs de pointe pourraient aller exprimer leur créativité ailleurs.

Le président de l'EPFL Martin Vetterli estime qu'"il est possible et même probable que l'attractivité des EPF et des universités suisses soit actuellement supérieure à celle des USA en raison du contexte politique". A courte vue, on pourrait juger cela positif, mais sur le moyen et long terme, la science n'en sort pas renforcée, avertit le nouveau président.

Ni l'EPFL ni l'EPFZ n'envisagent de mesure spécifique pour tirer profit de la situation.