Une des pistes du gouvernement serait que les employés qui soignent un parent malade continuent à toucher leur salaire pendant la durée du congé.
Pour les parents d'enfants gravement malades ou victimes d'un accident, le Conseil fédéral souhaite un congé de plus longue durée pour tâches d'assistance. "Il conviendra également d'envisager une variante couvrant la perte de salaire par une allocation similaire à l'allocation maternité", estime-t-il.
Reconnu dans l'AVS
En outre, les tâches d'assistance doivent être mieux reconnues dans la loi sur l'assurance-vieillesse et survivants: comme les proches qui aident des personnes présentant une impotence moyenne, ceux qui soutiennent un parent atteint d'une impotence faible devraient avoir droit à des bonifications. Le Conseil fédéral veut également que " la possibilité d'étendre ce droit aux concubins" soit examinée.
Le Département fédéral de l'intérieur est chargé d'élaborer un projet législatif d'ici la fin 2017.
ats/jvia
140'000 proches aidants en Suisse
D'après les chiffres avancés par la Confédération, 140'000 personnes en âge de travailler apportent régulièrement soins et assistance à des proches, dont 800 sont des enfants gravement malades ou victimes d'un accident.
Le Parlement planche déjà sur un projet issu de ses rangs pour décharger les parents d'enfants gravement malades ou handicapés via l'assurance invalidité. Au menu: un relèvement des montants du supplément pour soins intenses et la fin de leur déduction de la contribution d'assistance versée pour les impotents vivant à domicile. Le coup de pouce déjà avalisé par le National coûterait 26,5 millions de francs.