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Face à la hausse des prix, les voyageurs pourraient reprendre leur voiture

La hausse des coûts du train pourrait pousser les voyageurs à retourner sur la route. [Keystone - Gaëtan Bally]
Le coût du transport régional en question / Le Journal du matin / 2 min. / le 3 février 2017
Face à la hausse des prix des billets des transports publics (+3% en moyenne), certains redoutent que les voyageurs ne reprennent leur voiture. Les entreprises de transport public demandent davantage d'argent à la Confédération.

Les cantons et les entreprises de transports publics ont été entendus cette semaine. La commission des transports du Conseil des Etats a accepté d'augmenter le crédit d’engagement destiné au transport régional de 144 millions de francs, à 4,104 milliards pour les quatre prochaines années. En cas de oui en plénum, ce serait donc une rallonge par rapport au projet initial du Conseil fédéral.

Mais malgré ce soutien renforcé, les entreprises de transports publics ne peuvent pas exclure de nouvelles hausses des tarifs, comme l'explique le directeur adjoint du Service d'informations pour les transports publics (LITRA) Michael Ruefer dans le Journal du matin.

"On ne peut pas éviter des augmentations tarifaires parce que l'offre va être améliorée ces prochaines années, comme par exemple avec le projet Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA) à Genève. Le client doit aussi participer, c'est clair", affirme Michael Ruefer.

Qui doit payer?

Pour le conseiller aux Etats neuchâtelois Raphaël Comte, il reste à savoir si c'est l'ensemble de la population qui doit payer: "Tout ce que ne paie pas le passager est pris en charge par le contribuable. De toute façon il y a quand même quelqu'un qui paie, le passager ou le contribuable."

Le débat reste influencé par deux facteurs: la population toujours plus nombreuse et plus mobile et les nombreux appels à des économies dans le budget fédéral.

Julien Bangerter/lan

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