Le gouvernement suisse ne ménage manifestement pas ses efforts pour séduire le géant économique chinois. Ce serait Guy Parmelin qui inaugurerait ce ballet diplomatique début avril. Le conseiller fédéral en charge de la Défense envisage de rencontrer son homologue chinois qui l'a invité dès son entrée en fonction. Les discussions vont évidemment porter sur la situation sécuritaire, et pourquoi ne pas les concrétiser par des contrats d'armement.
Autre visite, également envisagée en avril, celle du ministre des Finances Ueli Maurer. Enjeu: les projets de promotion financière. Les Chinois sont à la recherche de stabilité, et la place financière suisse vient de prendre une longueur d'avance sur son concurrent direct, le Royaume-Uni, déstabilisé par son Brexit.
Doris Leuthard en mai
Ce devrait ensuite être le tour de la présidente de la Confédération Doris Leuthard en mai, rendant ainsi la politesse après la visite d'Etat de Xi Jinping en Suisse.
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Au-delà de la visite présidentielle, le développement de l'infrastructure ferroviaire chinoise et la "Route de la Soie" va intéresser la Suisse et ses entrepreneurs.
Enfin, Didier Burkhalter, en charge des Affaires étrangères, va poursuivre en Chine le dialogue sino-suisse dans la deuxième moitié de l'année.
Doris Leuthard l'avait dit au Forum économique de Davos: le développement de la Chine se fera... avec ou sans nous. Les autorités suisses travaillent pour que ce soit avec.
Muriel Ballaman/lan