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Des moniteurs suisses envoyés en Iran pour y développer la pratique du ski

Des moniteurs de ski suisses en Iran
Des moniteurs de ski suisses en Iran / L'actu en vidéo / 1 min. / le 16 février 2017
Depuis une quinzaine de jours, trois moniteurs de ski de Villars (VD) sont en Iran pour y former de futurs instructeurs. Profitant de l'ouverture des relations avec Téhéran, des sociétés suisses investissent à long terme.

"Nous nous attendions à avoir 30 à 40 personnes par jour, mais nous en avons eu en moyenne 70 et même 140 un jour", s'étonne Loris Ambresin, un des trois Suisses.

Les montagnes de l'Alborz, au nord de la capitale iranienne, comptent d'excellentes pistes même si les équipements datent pour la plupart d'avant la révolution islamique de 1979. "Les remontées mécaniques sont un peu vieilles, mais cela ajoute au charme", commente à cet égard Vincent Pilet, un autre moniteur.

Développer le marché iranien du ski

L'accord sur le dossier nucléaire signé en 2015 entre Téhéran et de grandes puissances ayant permis la levée d'une partie des sanctions internationales pesant sur l'Iran, la compagnie d'investissement suisse SGCH espère pouvoir développer le marché iranien du ski.

Son patron, Andrea Gabus, pense que la formation d'instructeurs d'un niveau international attirera plus de skieurs et permettra de renforcer les liens commerciaux entre l'Iran et la Suisse.

afp/vkiss

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Perspective à long terme

"Le ski est actuellement un sport d'élite en Iran mais en raison de la proximité de Téhéran avec les stations, il est possible de le rendre plus démocratique et d'attirer plus de monde", estime Andrea Gabus, de la société d'investissement suisse SGCH.

"Même si nous aurons peut-être quelques années difficiles à cause de ce qui se passe aux Etats-Unis (...), le développement des infrastructures pour les sports d'hiver se joue sur le long terme", ajoute-t-il, soulignant qu'il faut se placer dans une "perspective de 25 ans".