La centrale a redémarré vendredi en fin d'après-midi, a indiqué en soirée la société d'exploitation KKL. Le réacteur ne tourne toutefois pas à plein régime, condition fixée par l'IFSN.
La centrale était à l'arrêt depuis la révision annuelle d'août 2016. Les experts avaient alors détecté des traces d'oxydation sur des barres de combustibles dues à des états d'ébullition critiques ("dryouts" ou assèchements).
Puissance thermique réduite à 88%
Pour éviter de nouveaux assèchements, l'IFSN a ordonné une réduction de la puissance thermique à 88% jusqu'à la prochaine révision prévue à la mi-septembre.
La centrale devra en outre être immédiatement arrêtée en cas d'augmentation des émissions de gaz radioactifs, qui sont le signe d'une perte d'intégrité des barres de combustible.
ats/tmun
Critiques de Greenpeace et de la fondation suisse pour l'énergie
Greenpeace et la fondation suisse pour l'énergie ont critiqué jeudi la décision de l'IFSN. "Elle va à l'encontre du bon sens et de ses propres principes", selon Greenpeace.
Une douzaine d'organisations de Suisse et d'Allemagne avaient demandé l'arrêt de la centrale dans une lettre au Conseil fédéral et à l'IFSN.