Les PTT, ancêtres de Swisscom, avaient créé ce terme comme abréviation pour "nationales Autotelefon" (téléphone automobile national), mis en service en 1978.
En 1978, le premier réseau partiel analogique est mis en service (Natel A). Le directeur des PTT de l'époque avait déclaré qu'il était désormais possible d'être atteignable à tout moment et à chaque endroit en Suisse. Le potentiel de marché avait alors été fixé à 10'000 abonnés (lire en encadré).
Appellation protégée
En raison du monopole des Telecom PTT sur le réseau mobile jusqu'à la fin des années 1990, le terme Natel est devenu dans l'ensemble de la Suisse le nom générique pour un téléphone mobile. Après l'abolition du monopole, Swisscom a juridiquement protégé l'appellation et l'a utilisée pour ses offres mobiles.
Avec le lancement en avril des nouveaux abonnements, l'utilisation de ce nom se termine après 39 ans, sans même susciter de grandes discussions au sein du groupe.
ats/fme
Capacité limitée
En 1978, la capacité du réseau Natel A était limitée à 3500 utilisateurs. Une conversation avait une durée maximale de trois minutes, se souvient l'historien de l'informatique et des télécommunications Robert Weiss. "La discussion était ensuite automatiquement annulée, de sorte que d'autres personnes puissent accéder au réseau".
Un appareil Natel A pesait quelque 20 kilos et se déclinait en deux versions. La première se logeait directement dans le coffre d'une voiture et était reliée à la batterie, tandis que la seconde était une variante portable. Les premiers "Natels" coûtaient quelque 18'000 francs, précise Robert Weiss.
La capacité du réseau a constamment été étendue et en 1983, le Natel B succédait à son prédécesseur, puis en 1987 le Natel C. En 1993, le réseau numérique Natel D a été mis en fonction, permettant une extension massive des capacités. Les appareils sont parallèlement devenus plus petits et moins coûteux.