Au 31 décembre 2016, plus de la moitié de main-d'oeuvre frontalière (54,9%) était domiciliée en France, devant l'Italie (22,6%) et l'Allemagne (19,3%), note l'OFS. C'est au Tessin - où ils représentaient plus d'un quart de l'ensemble des actifs occupés - que leur part était la plus importante.
Le nombre de personnes traversant la frontière chaque matin pour venir travailler en Suisse n'a cessé de croître ces dernières années, malgré le vote du 9 février 2014 contre l'"immigration de masse".
Plus d'hommes que de femmes
La progression du nombre de frontaliers en Suisse est de 3,7% en un an - l'augmentation la plus faible depuis 2010 toutefois - et de 26,6% en cinq ans. A titre de comparaison, le nombre total des actifs occupés à quant à lui crû de 7,8% depuis 2011.
A la fin 2016, 64,4% des frontaliers étaient des hommes et 35,6% des femmes. Presque tous travaillaient dans les secteurs secondaire ou tertiaire: près de deux tiers d'entre eux étaient employés dans le secteur des services et environ un tiers dans l'industrie.
La part des jeunes en baisse
Enfin, la grande majorité des travailleurs frontaliers (82,4%) avaient entre 25 et 54 ans, relève l'OFS. A noter que, sur les cinq dernières années, les frontaliers se font plus vieillissants: la part des jeunes de 15 à 24 ans a reculé, tandis que celle des plus de 55 ans a augmenté.
Estelle Braconnier/Didier Kottelat