Si certaines exceptions à l'importation sont prévues, il n'y a de toute façon quasiment plus d'importations de produits dérivés du phoque en Suisse, rappelle le Conseil fédéral, qui a légiféré à la suite d'une motion d'Oskar Freysinger. Les nouvelles dispositions n'auront donc que très peu de répercussions.
A part au Canada, la chasse aux phoques se pratique au Groenland et en Namibie. Les fourrures sont prisées pour les manteaux ou les bonnets. Selon certaines estimations, quelque 900'000 phoques sont tués chaque année.
Des exceptions
Les produits à base de phoque, morse ou otarie sont admis s'ils proviennent de la chasse traditionnelle pratiquée par les Inuits et d'autres communautés indigènes, pour autant que la chasse contribue à assurer leur subsistance. Les voyageurs pourront aussi toujours ramener des articles en Suisse pour leur usage personnel.
En outre, l'importation de produits dérivés de pinnipèdes demeure possible à des fins d'exposition ou de recherche.
ats/boi