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L'UDC Suisse dit garder toute sa confiance en Oskar Freysinger

Oskar Freysinger lors d'une assemblée des délégués de l'UDC, 14.01.2017. [Keystone - Olivier Maire]
L'UDC suisse dit garder toute sa confiance en Oskar Freysinger / Forum / 4 min. / le 6 mars 2017
Malgré son revers dimanche au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat valaisan, Oskar Freysinger conserve la confiance de l'UDC Suisse. Le président Albert Rösti dit être "à 200%" derrière son vice-président.

Le candidat à sa réélection "a simplement choisi la fausse stratégie pour le Conseil d'Etat, c'est une déception aussi pour nous. Mais il a encore ses chances au deuxième tour et cela n'a rien à voir avec sa vice-présidence", explique lundi le chef de file de l'UDC à la RTS. "Choisir une fois une fausse stratégie ne signifie pas qu'il est à la mauvaise place", poursuit Albert Rösti.

>> Oskar Freysinger doit rester vice-président de l'UDC, selon Albert Rösti :

Albert Rösti, conseiller national bernois et président de l'UDC suisse. [Keystone - Gaëtan Bally]Keystone - Gaëtan Bally
Oskar Freysinger doit rester vice-président de l'UDC, estime son président Albert Rösti / Le Journal du matin / 1 min. / le 7 mars 2017

Décision d'Oskar Freysinger après le 19 mars

Contacté lui aussi lundi par la RTS, Oskar Freysinger précise que la poursuite de son mandat de vice-président de l'UDC va dépendre du résultat du deuxième tour des élections valaisannes. En cas de non réélection, il n'exclut toutefois pas de rester à son poste national. Il pourrait même avoir plus de temps à consacrer pour le parti, dit-il. Mais le Valaisan reconnaît que cela dépendra de la direction du parti et du score qu'il fera le 19 mars.

Quatre porteurs d'image de l'UDC romande dans la tourmente

La sanction pour Oskar Freysinger dans les urnes dimanche lui enlève cependant passablement de légitimité au niveau national. L'autre vice-présidente romande, la conseillère nationale Céline Amaudruz, est elle aussi très fragilisée par sa récente condamnation pour conduite en état d'ivresse.

Il y avait eu précédemment la chute de l'ancien vice-président romand Yvan Perrin, qui avait dû quitter le Conseil d'Etat neuchâtelois quelques mois seulement après son élection historique. Il y avait eu encore la mise à l'écart assez mouvementée d'un autre fidèle, l'ancien coordinateur romand de l'UDC Claude-Alain Voiblet.

Pas de relève pour reprendre le flambeau

Et comme le constate un président de section cantonale, on ne voit pas bien qui pourrait reprendre le flambeau; qui a suffisamment de popularité, d'expérience, de visibilité pour reprendre le rôle de porte-drapeau romand en vue des élections fédérales de 2019.

Or c'est précisément en Suisse romande que le réservoir de voix est encore important pour l'UDC, en vue de passer la barre symbolique des 30%. C'est là que l'on trouve les sections les plus jeunes, qui peuvent encore progresser, comme en Valais ou à Neuchâtel.

>> Lire aussi : Les partis préparent le second tour de l'élection au Conseil d'Etat valaisan

Stéphane Deleury/oang

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