Quatre demandes avaient été déposées par la Turquie, en lien avec des propos insultants véhiculés sur les réseaux sociaux. Berne a rejeté ces requêtes déposées mi-janvier, a déclaré jeudi sur SRF Folco Galli, le chef de l'information de l'Office fédéral de la justice (OFJ).
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Pour être acceptées, les demandes d'entraide auraient dû remplir plusieurs conditions. Par exemple, l'acte invoqué doit être punissable dans les deux pays, rappelle l'OFJ. Pour octroyer l'entraide, la Suisse aurait aussi pu se baser sur l'atteinte à l'honneur ou l'outrage à un Etat étranger.
Et Folco Galli d'ajouter: "Si des critiques semblables avaient été exprimées en Suisse contre un conseiller fédéral dans le cadre d'un débat politique, cela aurait été naturellement toléré comme l'expression d'une libre opinion".
ats/hend