Le conseiller aux Etats a ainsi déposé une plainte pénale contre inconnu auprès du Ministère public de la Confédération (MPC), afin que les éventuelles infractions soient punies.
Il a confirmé dimanche le dépôt de cette plainte pour espionnage et service de renseignements politiques, selon l'article 272 du code pénal.
Espionnage, menaces et délation
Les indices sont nombreux, explique Josef Dittli, qui indiquent que les personnes critiques envers le président Erdogan sont exposées à des mesures parfois agressives. Elles sont menacées physiquement, boycottées économiquement, et, selon lui, une adresse électronique a même été mise en place pour qu'elles puissent être dénoncées à Ankara.
Selon le politicien, la Fondation turque-islamique suisse (Tiss) et l'Union des démocrates turcs-européens (UETD) pourraient être impliquées dans des activités d'espionnage, ainsi que d'autres institutions, y compris diplomatiques, mandatées par Ankara.
Le MPC a de son côté indiqué que la plainte était en cours d'examen.
ats/jop