Deux caméras sont mises en service à Lausanne et deux à Zurich. Les agents s'en serviront en gare et lorsqu'ils patrouillent dans les trains de la région. Les appareils sont fixés sur l'épaule des agents, et sont signalés par l'indication "police vidéo".
Point important: les voyageurs doivent savoir quand la caméra filme. "Avant d'enregistrer, les agents sont tenus d'avertir les voyageurs. C'était l'une des conditions du préposé fédéral à la protection des données", a expliqué Frédéric Revaz, porte-parole des CFF.
Face aux menaces
Les mini-caméras ne filmeront pas en permanence. Les agents décideront quand ils souhaitent s'en servir, notamment lorsque l'agent fait l'objet de menaces ou lors qu'il est témoin d'un délit, a précisé Frédéric Revaz.
Depuis début février, un test similaire est en cours auprès de la police municipale de Zurich. La Ville a édicté une base légale qui règle les conditions de cet essai pilote, dont la durée reste ouverte.
ats/vtom
Réticences dans les cantons de Vaud et Genève
Ces mini-caméras sont de plus en plus souvent utilisées, notamment à l'étranger. Mais elles suscitent parfois des réticences. En 2015, le Grand Conseil vaudois avait refusé d'étudier la possibilité d'en équiper la police. Une motion a été rejetée l'an dernier à Genève.