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L'armée va dépenser 450 millions pour rééquiper ses F/A-18

La police aérienne sera disponible 24 heures sur 24 dès 2020
La police aérienne sera disponible 24 heures sur 24 dès 2020 / 19h30 / 1 min. / le 27 mars 2017
Le rééquipement des F/A-18 et l'achat de munitions constituent les points forts du Programme d'armement 2017. Le conseiller fédéral Guy Parmelin a détaillé l'utilisation d'un crédit de 2,1 milliards de francs devant la presse à Payerne.

Le Parlement va se pencher vraisemblablement cet été sur le Programme d'armement 2017. Celui-ci porte sur un crédit global de 2,1 milliards de francs, dont 450 millions sont réservés pour retaper les F/A-18 afin de prolonger leur durée d'utilisation jusqu'en 2030.

"Il s'agit d'éviter toute lacune dans la sécurité aérienne et de nous réserver une marge de manoeuvre pour préparer l'achat des futurs jets", relève le chef du Département de la défense. Prévu pour voler 5000 heures, les Hornets seront certifiés pour 6000 heures, soit cinq ans de plus que prévu.

Refaire les stocks de munitions

Par ailleurs, l'armée a besoin d'un rattrapage dans l'armement, en particulier en ce qui concerne les munitions. "En l'espace de moins de dix ans, on a divisé par quatre les dépenses pour la munition, passant de 400 à 100 millions", a indiqué le chef de l'armement Martin Sonderegger. D'où un crédit exceptionnel de 225 millions de francs pour refaire les stocks.

ats/jc

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La police du ciel est aujourd'hui active 7 jours sur 7

Depuis le début de l'année, les Forces aériennes suisses assurent la police aérienne 7 jours sur 7 de 8h00 à 18h00. Une surveillance 24h/24 est prévue dès 2021.

La police aérienne est aujourd'hui opérationnelle durant les heures où le trafic est le plus dense. La plupart des alarmes qu'elle reçoit proviennent des capteurs radar de l'armée suisse, tandis que Skyguide lui en fournit 3 à 4 par mois et les forces aériennes voisines environ 3 à 4 par année, légèrement plus durant le WEF, explique le divisionnaire Claude Meier.

Les F/A-18, toujours armés au moment des opérations, n'ont pas seulement pour mission d'intercepter des intrus dans l'espace aérien helvétique. Ils interviennent aussi pour des appareils en détresse, comme ce fut le cas en février dernier pour un avion civil qui avait signalé un problème de train d'atterrissage.