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En assemblée, les délégués du PS approuvent le vote général sur l'AVS

En assemblée au Tessin, le PS approuve le vote général sur l'AVS
En assemblée au Tessin, le PS approuve le vote général sur l'AVS / 19h30 / 1 min. / le 1 avril 2017
Les délégués du PS, réunis samedi en assemblée à Castione (TI), se sont prononcés en faveur d'un vote général des quelque 31'000 membres du parti sur la prévoyance vieillesse 2020.

Seules quelques voix isolées n'ont pas retenu samedi la proposition de la direction du parti, critiquant une sorte de jeu de miroirs au sein du PS. Un représentant de la Jeunesse socialiste suisse (Juso) a répliqué qu'un tel vote ne constitue pas un "gag marketing" mais le signe que le PS est "le parti suisse de la démocratie directe".

Troisième fois de l'histoire du parti

Les militants socialistes ont désormais jusqu'au 30 avril pour envoyer leur réponse par voie postale. Il s'agit de la troisième fois dans l'histoire du Parti socialiste qu'un vote général est organisé.

En 1921, tous les membres du PS avaient voté sur l'adhésion ou non à l'internationale communiste, a rappelé Christian Levrat dans son discours d'ouverture de l'assemblée du parti à Castione (TI). En 1995, c'était déjà sur le thème des retraites que l'avis de tous les militants était demandé.

"L'ADN" du PS

"Nous avons décidé d'avoir plus souvent recours au vote général, permettant de renforcer l'attractivité d'une adhésion au PS", a souligné le président du parti, affirmant qu'il s'agit d'un outil "davantage démocratique et légitime" que les recommandations de vote.

En outre, "l'AVS relève de l'ADN de notre parti". Et le président du PS de rappeler la grève générale de 1918, qui a donné naissance à "la Suisse sociale dont nous fêterons le centenaire l'an prochain".

>> Lire aussi : Eveline Widmer-Schlumpf soutient la réforme des retraites au nom de Pro Senectute

ats/ptur

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Le peuple suisse aura le dernier mot

Le peuple suisse dans son ensemble aura le dernier mot sur le projet prévoyance vieillesse 2020. Il devra se prononcer le 24 septembre sur l'augmentation de la TVA qui doit financer la réforme des retraites.

Le peuple pourrait également être amené à voter sur la réforme proprement dite, un référendum contre le projet ayant été lancé par certaines organisations de gauche.

Si le oui l'emporte devant le peuple, les femmes devront travailler jusqu'à 65 ans. Les rentes servies sur le capital du 2e pilier baisseront, mais une compensation est prévue via un bonus de 70 francs accordé aux nouveaux rentiers AVS.

La réforme est combattue par l'UDC, le PLR et les organisations économiques, mais aussi par la gauche de la gauche. Le PS, le PDC, les Verts ainsi que la majorité des syndicats soutiennent le projet.