Après les élections neuchâteloises, "cela va être plus difficile qu'avant"

Au lendemain du premier tour des élections cantonales neuchâteloises, Claude Frey, ancien conseiller national PLR (radical), a estimé dans le Journal du matin que "cela va être plus difficile qu'avant". La droite reste en effet à peine majoritaire au Grand Conseil avec 58 sièges contre 57 pour la gauche. "Il y a une majorité qui sera plus que difficile à atteindre. Les prochaines votations seront mauvaises pour le Conseil d'Etat", selon lui.

"Bon travail... collégial"

Les résultats de ce premier tour, avec les cinq conseillers d'Etats sortants qui finissent en tête, ont aussi montré qu'il s'agissait "d'une absence de choix ou de solution différente", a relevé Claude Frey. "Je me réjouis que le Conseil d'Etat soit reconduit, car il a fait du bon travail collégialement. Mais alors que la collégialité d'un gouvernement est une qualité, dans des élections, on se bat pour ses idées et cela n'a pas été le cas à droite".

"Election cadenassée"

"Lorsque les membres du Conseil d'Etat, après avoir annoncé des résultats catastrophiques pour le canton, ont annoncé qu'ils se représentaient tous, c'est apparu comme une décision collégiale. A partir de là, l'élection était cadenassée parce que la droite était prise dans une espèce de piège. Elle ne pouvait pas se battre pour un troisième candidat, parce que c'était une atteinte à la collégialité", a ajouté l'ancien conseiller national.

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"Il ne faut pas de deuxième tour. L'équipe en place a fait un bon travail et je ne regrette pas qu'elle continue, mais ne jouons pas la comédie du deuxième tour, ce sera une première petite économie."

lan