Ils sont plusieurs, à gauche comme à droite, à vouloir en finir avec la "loi du hasard", explique mardi le Tages-Anzeiger.
Le but? Faciliter l'intégration. Un réfugié placé dans la "bonne" région a en effet 20% de chances supplémentaires de trouver un emploi, selon une récente étude de l'Université de Lausanne.
Le conseiller national Balthasar Glättli (Les Verts/ZH) travaille ainsi sur une intervention "afin d'affiner le processus de distribution et d'intégrer les compétences linguistiques des réfugiés".
Risque de ghettoïsation
Spécialiste de la question de l'asile au sein de l'UDC, Heinz Brand abonde. "Si ces gens doivent rester longtemps, cela faciliterait leur intégration. Les cantons feraient des économies sur les cours de langue", explique l'élu grison.
De son côté, le Secrétariat d'Etat aux migrations y voit un risque de ghettoïsation. Une répartition en fonction des compétences linguistiques "créerait un profond déséquilibre, avec beaucoup trop de réfugiés en Suisse romande et au Tessin".
kg