D'un point de vue matériel, l'armée n'est pas complètement équipée. Les F/A-18 arrivent en fin de vie et leur remplacement est crucial, estime Philippe Rebord. Il n'a toutefois pas voulu donner de budget précis.
En mars 2016, le Conseil des Etats a suivi le National et a adopté un plafond de 20 milliards pour les années 2017 à 2020. L'UDC voulait même aller jusqu'à 5,4 milliards par année.
Réforme mise en oeuvre
La réforme de l'armée, en vigueur dès 2018, entre "dans sa phase de mise en oeuvre", a déclaré Philippe Rebord. Quelque 8000 soldats pourront être déployés dans un délai d'un à trois jours, 35'000 en dix jours, en cas de catastrophe ou attaque terroriste.
La police militaire pourra aider la police ou les gardes-frontière dans des missions incluant le recours à la force. En cas de cyberattaque, les organes de sécurité pourront entrer dans les systèmes et les réseaux informatiques qui en sont à l'origine pour perturber ou empêcher l'accès à des informations.
ats/fme
Effectifs réduits
Avec la réforme de l'armée, les effectifs seront réduits de 200'000 à 100'000 militaires (avec un effectif réel de 140'000 pour disposer de la marge de manoeuvre nécessaire).
L'école de recrues continuera de durer 18 semaines. Il n'y en aura plus trois mais deux par an. Ensuite, les soldats effectueront du service pendant douze ans, au travers de six cours de répétition de trois semaines.