Ce progrès provient notamment du chemin de fer, alors que les chiffres des autres types de transport se situent au niveau des cinq dernières années, a indiqué mardi l'OFT. En 2015, le nombre total s'élevait à 183 accidents.
Le rail arrive en tête avec 72 accidents, devant les bus (42), les trams (36), les téléphériques (6) et les bateaux (1). Le niveau de sécurité reste globalement très élevé, souligne l'OFT.
Passages à niveau améliorés
S'agissant des décès, leur nombre est stable avec 31, contre 32 l'année précédente. Ils sont dus à une traversée illicite des voies ou à une pénétration non autorisée sur des installations des transports publics. Aucun passager n'est décédé. Le nombre de blessés graves est aussi en net repli, avec 97 cas recensés contre 124 en 2015.
Le groupe de travail Passages à niveau, créé en 2004 pour faire avancer l'assainissement des passages à niveau non sécurisés, a atteint ses objectifs, explique l'OFT. Il a par conséquent été dissous en 2016.
ats/fme
La Suisse en retard dans le domaine des accidents du travail
Dans le domaine des accidents du travail, les mesures préventives ont atteint un tel niveau que l'erreur humaine tend désormais à en être la cause la plus fréquente. Pour remédier à cet état de fait, il faut étoffer la formation des collaborateurs concernés, préconise l'Office fédéral des transports (OFT).
En comparaison européenne, la Suisse a du retard à rattraper pour ce qui est des collaborateurs accidentés. Dans de précédents rapports de sécurité, l'OFT avait déjà attiré l'attention sur le nombre, comparativement élevé, d'accidents liés à la sécurité au travail en Suisse, surtout lors de travaux sur et aux abords des voies. L'OFT reste donc vigilant dans ce domaine.