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Didier Burkhalter refuse de prendre parti avant le deuxième tour en France

Le conseiller fédéral Didier Burkhalter. [EPA/Keystone - Felipe Trüba]
Didier Burkhalter refuse de prendre parti avant le 2e tour en France / Le Journal du matin / 1 min. / le 25 avril 2017
Questionné par la RTS, le chef du Département fédéral des affaires étrangères Didier Burkhalter se garde de prendre position pour l'un ou l'autre candidat de l'élection présidentielle en France.

Il n'est donc pas question pour le conseiller fédéral d'afficher une préférence entre Marine Le Pen ou Emmanuel Macron, qui s'affronteront le 7 mai prochain dans le deuxième tour de l'élection présidentielle en France.

"On devra évidemment travailler avec les personnes élues. On ne va pas commencer à dire qui on veut ou qui on ne veut pas, ce n'est pas notre rôle", précise le Neuchâtelois dans le Journal du matin.

Quant au favori des pronostics, Emmanuel Macron: "On verra bien s'il est élu. Nous allons travailler avec lui avec une intensité très forte et une volonté de coopérer et de créer de la stabilité constructive pour nos deux pays", complète Didier Burkhalter.

Le soutien de Guy Verhofstadt

Également interrogé dans le journal du Matin, Guy Verhofstadt, chef des libéraux au Parlement européen, a pour sa part salué la première place d'Emmanuel Macron au premier tour.

Après le Brexit et l’élection de Donald Trump, plusieurs responsables politiques européens craignaient une voie royale pour les partis antisystèmes et eurosceptiques. Or selon l'ancien Premier ministre belge, la victoire du leader d'En marche contredit ce scénario.

Guy Verhofstadt. [Picture alliance/AFP - Wiktor Dabkowski]Picture alliance/AFP - Wiktor Dabkowski
Possible victoire d'Emmanuel Macron: un renversement de tendance pour l'Union européenne? / Le Journal du matin / 5 min. / le 25 avril 2017

Propos recueillis par Pietro Bugnon et Romain Clivaz/jzim

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