Le conseiller fédéral Didier Burkhalter n'a plus tenu de conférence de presse depuis bientôt deux ans concernant les affaires entre la Suisse et l'Union européenne. Un silence qui lui vaut une pluie de critiques dénonçant une stratégie peu claire.
"On ne sait pas vraiment ce qu'il veut... J'ai le sentiment qu'il est isolé au sein de Conseil fédéral, il n'a pas de majorité pour sa vision", a rapporté à la RTS le président du PDC Suisse Gerhard Pfister.
"J'entends les critiques et je les comprends"
De son côté, le ministre en charge des Affaires étrangères temporise: "J'entends les critiques et je les comprends. Mais la politique européenne se construit avec le Conseil fédéral. Celui-ci travaille actuellement à la stratégie à moyen terme dans la situation nouvelle qui se développe depuis le début de l'année. Il y a des éléments positifs de déblocage, mais il y a aussi des éléments encore peu clairs qui demande des confirmations".
"Je parlerai lorsque le Conseil fédéral aura décidé, ce qui n'est pas le cas pour le moment", précise-t-il.
Loïs Siggen Lopez/hend